Le boucher est un métier qui fait partie de notre quotidien, il s’agit de l’expert qui vend de la viande en assurant le bon fonctionnement de la boucherie. L’existence de cette profession date depuis des décennies, mais les besoins actuels sont colossaux. De nos jours, ce métier évolue et exige un certain talent et un savoir-faire bien défini.
Les compétences nécessaires pour devenir boucher
La première condition consiste à disposer d’une connaissance profonde concernant la viande. La qualité, la conservation, le transport et l’entretien sont des points-clés qu’un boucher doit maîtriser.
Un grand sens de la communication est aussi indispensable. En s’approvisionnant chez les fournisseurs : grossiste, abattoirs, halles, le boucher doit convaincre et négocier en permanence. La méthode est la même chez les éleveurs, seul un boucher exigeant arrive à conclure de bonnes. Aussi, un boucher talentueux saura persuader ses clients d’acheter sa viande.
De bonnes notions en matière de gestion d’achat, de vente et de conservation de la viande sont aussi requises pour devenir boucher. Étant en contact permanent avec les carcasses, le boucher doit connaître l’anatomie des animaux sur le bout des « couteaux » pour en tirer les meilleurs morceaux.
Le professionnalisme est essentiel
Être sérieux pour fidéliser ses fournisseurs et ses clients, être ponctuel dans ses livraisons, être régulier autant que possible (ne pas être absent notamment), tant de critères seront utiles pour devenir un boucher de qualité. Il faut également qu’il ait un solide sens de propreté et un respect minutieux de l’hygiène.
Enfin, il ne faut pas oublier le cœur du métier : l’art de la découpe. Le boucher manie différentes sortes de couteaux et parfois des scies, seule la précision garantit sa sécurité. Clairement, à la moindre erreur, il risque de se faire très mal ou de s’entailler en profondeur.
Les formations existantes pour devenir boucher débutent au niveau CAP, au niveau Bac ou au niveau Bac+2. Il est ensuite possible de travailler dans un supermarché, une boucherie ou un abattoir, voire même de créer sa propre boucherie.
il faut savoir que les bouchers et charcutiers sont exposés à des risques professionnels importants : ils subissent des accidents du travail ayant un taux de fréquence et de gravité supérieur à la moyenne des professions, d’ou la nécessité d’une bonne formation aux bons gestes . voir : La prévention des risques professionnels des bouchers et charcutiers :
http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=514