Avoir recours à la « E. santé » représente un véritable potentiel pour lutter contre les diverses addictions : alcool, jeux, drogue, tabac, etc. Le développement des applications et téléconsultations offre un avantage précieux puisqu’il permet de réduit le nombre de personnes malades et le nombre de patients traités. Découvrez dans cet article, les miracles accomplis par ses outils puissants.
Un niveau de consommation toujours en hausse et préoccupant
Selon le président du Fonds Actions Addictions, « Dans le monde entier, on considère que 20 % au mieux des patients souffrant d’addictions sont traités ». À eux seul, les Français font un usage quotidien excessif de produits psychoactifs, à savoir : 13 millions pour le tabac, 5 millions pour l’alcool et 700 000 pour le cannabis.
Une fois l’adolescence installée, les jeunes n’hésitent pas à expérimenter ces trois produits énoncés ci-dessus et certains d’entre eux s’installent dans un usage régulier. Presque la moitié de ces ados connaissent déjà une alcoolisation ponctuelle très importante. En outre, la plupart des accidents de routes et violences sont dus à la consommation excessive d’alcool ou de produit stupéfiant.
Le syndrome d’alcoolisation fœtale commence aussi à prendre de plus en plus d’ampleur sur place. Un enfant sur 1000 nait avec cette maladie dans le sang, car sa mère buvait de l’alcool pendant la grossesse. Malheureusement, ces patients ont recours aux soins trop tardifs. Pour faciliter le traitement, les applications e-santé favorise un contact direct avec un individu qui aide le patient à y voir un peu plus clair sur la situation.
Un potentiel énorme pour assurer la prise en charge des personnes addictes
Les auteurs proposent un plan bien distinct en quatre niveaux de déploiement. Le principe consiste à faire des échanges entre les patients et les usagers. Cette discussion s’oriente vers un repérage et la prise en charge des usagers à risque. Dans ce cas, un téléconseil ou télésoin par un professionnel de la santé est nécessaire. Enfin, il y a la prise en charge médicalisée.
Cette situation est déjà pratiquée en Écosse. Les données territoriales permettent de cartographier tout ce qui se passe sur le terrain et de connaitre réellement le nombre de patients reçu aux urgences. Les personnes atteintes de trouble de l’alcool bénéficient d’une aide adéquate et bien adaptée à ses moyens financiers.
Selon Françoise Gaudel, une ex-fumeuse et initiatrice du groupe d’entraide à l’arrêt du tabac JNFP sur Facebook : « L’addiction au tabac est une saloperie, c’est une drogue dure » et la « défume » est assez difficile d’où l’intérêt d’en discuter « avec des gens qui ont fait le même chemin que vous »
Une protection de données confidentielle et bien protéger
Les recherches effectuées sur les personnes addictes utilisent une intelligence artificielle. Ainsi, de nombreuses données sont générées par les smartphones, réseaux sociaux et applications mobiles, ce qui offre de formidables opportunités pour faire de l’épidémiologie et des études cliniques.
Or, la création de la e-santé sur les diverses plateformes, applications et objets connectés doit garantir la protection des données du patient ainsi que leurs sécurités.
Aux États-Unis, il existe deux applis qui sont validées par le public. A-Chess a permis une réduction de 57 % des rechutes des alcooliques tandis que l’application reSET comprend des groupes de supports, vidéos et textes dont les résultats sont comparables.