Présent un peu partout en France, le poirier est incontournable aux jardiniers qui aiment planter des arbres fruitiers. En plus d’être facile à cultiver, cet arbre est aussi facile à entretenir. Pour en avoir un dans son jardin ou dans son espace de la culture personnelle, vous n’êtes donc pas obligé d’être un expert en jardinage. Malgré tout, avant de planter un poirier, voici quelques informations à prendre en compte.
Arbre fruitier et décoratif à la fois
Plus qu’un simple arbre fruitier, le poirier peut servir de décoration parfaite pour le jardin et cela, grâce à son joli feuillage. C’est durant la saison printanière que cette magnifique plantation fleurit. Elle se caractérise par ses fruits vert jaune à la fois charnus et délicieux. Pour les fans de fruits sucrés, il est impossible de ne pas flancher devant la poire, le fruit du poirier. En plus d’être fondante, ce fruit est aussi très juteux. En tout cas, s’il y a bien un fruit qui réveille les papilles, c’est bien celui-ci. Le poirier peut trouver facilement sa place dans n’importe quelle taille de jardin.
Que vous disposiez d’un grand ou d’un petit jardin, vous pouvez toujours vous mettre à planter un poirier. Pour donner une superbe allure à l’arrière-plan d’un jardin, miser sur un poirier n’est pas une idée anodine. Faisant généralement dans les 15 mètres de haut lorsqu’elle arrive à maturité, cette plante représente un agrément parfait pour un espace vert. Pour ceux qui ne disposent pas d’un jardin, notez qu’il est bien possible d’avoir un poirier sur sa terrasse ou sur son balcon. Il est même possible d’opter pour une plantation en pot ou en bac en choisissant spécialement les poiriers nains.
Une plante adaptée à tous les climats
Le poirier peut facilement être planté un peu partout. C’est une plante rustique et elle peut résister à de très basses températures. En tout cas, elle peut survivre à une température faisant jusqu’à -25°C. Si vous habitez une région avec un climat tempéré, vous pourriez aussi planter sans difficulté un poirier. Aujourd’hui, il est donc normal de voir la plante évoluée dans le Nord de France, dans la région parisienne ou dans l’Est et l’Ouest de l’Hexagone.
Si cette plante n’aime pas trop la chaleur et la sécheresse, dans les régions présentant un tel climat, il est toujours possible de le planter en le mettant tout simplement à l’abri des vents trop forts. Il n’est pas non plus rare de trouver des poiriers sur la montagne étant donné que l’arbre de la poire peut être cultivé sur une surface faisant jusqu’à 800 mètres de hauteur. Découvrez le Ravintsara qui possède de nombreuses propriétés bénéfiques pour notre santé.
Par contre, pour que la plantation d’un poirier soit une réussite, elle doit être faite dans une terre fraîche et profonde. Le terrain devra être perméable, riche, peu acide et bien drainé. Les excès d’eau ne sont pas favorables aux bons développements de cette plante. Le poirier craint aussi les terres calcaires et argileuses. Le meilleur terrain pour planter le poirier est celui qui a une caractéristique siliceuse très fertile ou silico-argileuse.
Le taillage : important pour le poirier
Pour qu’ils puissent bien se développer et pour qu’ils puissent donner de bons fruits, il est important de tailler les arbres à pépins en hiver. Durant cette procédure, le jardinier doit s’assurer que les outils qu’il utilise soient bien tranchants. Ils doivent aussi être propres. Ainsi, la plantation sera moins exposée aux risques d’attaques de champignons. La propreté est un moyen efficace pour éviter l’arrivée des parasites sur l’arbre. Tout savoir dans cet article sur la taille du poirier.
Lorsque vous taillez le poirier pour la première fois, vous allez donc réaliser ce que les jardiniers appellent la taille de formation. Lors de cette procédure, il est possible de palisser l’arbre contre un mur. Vous devez équilibrer le port de l’arbre et pour cela, il faudra supprimer les branches qui se croisent. Il faut aussi se débarrasser de celles qui encouragent la pousse des bourgeons qui se dirigent vers l’extérieur. Lors du taillage, il faudra donc couper juste au-dessus de ces bourgeons.
Le deuxième taillage doit être fait lorsque l’arbre sera prêt à donner ses fruits. Les experts parlent de taille de fructification. Pour cette démarche, il faut nettoyer l’arbre en enlevant les branches mortes. Il faudra ensuite réduire la longueur des branches principales. Ainsi, ces dernières seront plus robustes. Elles pourront facilement supporter la charge des fruits. Il faut préciser que chez le poirier, ce sont toujours les branches horizontales qui portent le plus grand nombre de fruits. Il faut donc les privilégiées.
La récolte des poires
En fonction de la variété de l’arbre, les fruits des poiriers peuvent être cueillis entre la moitié du mois de juillet et le mois d’octobre. Les fruits que vous avez cueillis en dernier qui sont aussi appelés poires de gardes peuvent être conservés jusqu’à la moitié de l’hiver. Pour savoir que les fruits de votre poirier peuvent être cueillis, vous devez tourner votre fruit de tours. Si le pédoncule se détache facilement, vous pouvez procéder au cueillage.